15 janvier 2012
Poème aimé
Je me redis les poèmes que tu me murmurais , lors de nos rêveries , de mes inquiétudes..celui ci je m'y accroche
La nuit n'est jamais complète.
Il y a toujours puisque je le dis,
Puisque je l'affirme,
Au bout du chagrin,
une fenêtre ouverte,
une fenêtre éclairée.
Il y a toujours un rêve qui veille,
Un désir à combler,
Une faim à satisfaire,
un cœur généreux,
une main tendue,
une main ouverte,
des yeux attentifs,
une vie : la vie à se partager.
Paul Éluard.
illustration AMORENO
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